Etant un grand amateur de zombie, je ne pouvais passer à côté de ce jeu. Il faut dire que dès les premières minutes, l’univers inspiré des films Grindhouse et en particulier de sympathique Planet Terror de Robert Rodriguez nous met directement dans le bain.
L’histoire nous met dans la peau de L’agent G sortant fraîchement de l’académie de police et enquêtant sur une étrange affaire de disparitions dans une petite ville de Louisiane. Pour l’aider à élucider ce mystère, l’agent Washington vous fera partager pendant le jeu, son vocabulaire très … fleuri (à ce jour, HOTD : Overkill détient le record de l’utilisation du mot « Fuck » – cf Guinness Book) !
Graphiquement réussi… pour de la Wii serais-je tenter de dire. L’alliasing y est très présent (Basse déf’ oblige) mais le filtre type vieille pellicule atténue le méchant scintillement venu s’incruster dans ce petit bijoux. Les zombies sont bien modélisés à défaut d’être variés mais une fois la Wiimote (ou le flingue) en main, on n’y prête plus attention. L’animation souffre par moment de saccades très handicapante pendant les phases de jeu et ce, même en 60Hz/480P. Mais, pris par une ambiance du tonnerre, les défauts s’effacent pour peu que vous soyez réceptif à l’ambiance badass du jeu (et des jolies courbes de Varla Guns). Le pistolet apporte un petit plus à l’immersion mais se révèle au final très dispensable et usant sur la longueur.
Disposant d’une galerie de personnages complètement barrés et d’une ambiance de folie HOTD: Overkill possédait bien avant sa sortie toutes les armes pour me plaire. La wii s’est offert un jeu mature, fun et sans concession (cf la fin complètement nawak) ! A posséder absolument sauf si vous préférez l’édition PS3 sous titré : Extended Cut. Cette version, compatible Playstation Move et 3D, comportera 2 scénarios supplémentaires, des modes de jeux inédits et des trophées a débloquer. LA version ultime quoi !