Ce nom provoque en moi beaucoup de nostalgie. J’ai découvert la communauté de la DreamArena en Mars 2001, soit 1 mois après mon achat de la Dreamcast. A cette époque, nous apprenions la fin de la production de cette merveille et l’abandon du hardware pour Sega. Bref, je ne vais pas faire remonter de mauvais souvenir pour le segafan que je suis mais d’un côté, cela m’a permis de me payer la console pour pas grand chose.
J’ai donc découvert la DreamArena un soir de Mars 2001. A l’époque la connexion vers DA se comptait selon le temps passer en ligne. Par exemple 1 heure coûtait environ 8 euros si je ne m’abuse et à la fin du mois, je retrouvais le temps de connexion total sur la facture France Télécom de ma chère mère. Bon, je ne vous cache pas qu’elle s’en est vite rendu compte…
C’est dans cette communauté que j’ai trouvé ma « première véritable meilleure amie » (j’en vois déjà qui se moque mais il faut le vivre pour le comprendre) qui, coup du hasard, fut la première personne avec qui j’ai discuté lors de ma toute première connexion. J’ai découvert ainsi les joies du t’chat et ses différents salons aux noms parfois surprenant comme « le café », « la piscine », « délirirum » et bien d’autres encore. D’ailleurs, qui se souvient du « NO SCROOL » lorsque quelqu’un s’amuser à faire une ligne de « a » ou de la gueguerre contre les communauté des autres pays ? Car, oui, il était possible d’aller dans les salons Anglais par exemple. J’ai découvert aussi les forums avec le salon le plus fréquenté de DA: « les potins » qui était un peu le fourre tout et le lieu de clash par excellence.
Avec la DreamArena, j’ai eu aussi ma première adresse email. Pas très pratique à retenir, cela donnait une adresse du genre: ****@fr-dreamcast.com. Je ne m’en suis jamais servie vu que je n’en voyais pas l’intérêt à l’époque. Mais comme toutes les bonnes choses ont malheureusement une fin, la DreamArena ferma ses portes pour laisser place au site sega-europe.com (devenu sega.fr aujourd’hui). La particularité qu’avait ce site et que si l’on se connectait via une Dreamcast, on avait droit à une « DreamArena bis » mais malheureusement la plupart des dreameurs(euses) s’étaient déjà tous éparpillés sur d’autres sites jusqu’au jour ou un ancien « dreameur » créa la NewDreamArena (le site est toujours ouvert et que je vous conseille d’y jeter un oeil). Bref, vous avez compris (enfin j’espère), ce qui m’a plu dans ce system révolutionnaire à l’époque.
PS : Si d’anciens « dreameurs » (ou « dreameuses ») lisent cette article, faites moi signe 😉